Texte évocateur

Et l’ombre du dessinateur, sa main, est là qui les peint,
les suit, les maquille, les tatoue, les croque.
Les croque dans tous les sens du verbe, du vertige. En direct, l’encre noire, épaisse, essaie de capter le mouvement qui danse, comme une abstraction d’un réel chorégraphique...
Et puis on entre en musique dans une sorte de bande dessinée qui se mettrait à danser devant nous, une calligraphie fragile de l’instant, hésitante, jouant avec les lignes, les signes, le trait. C’est aussi quelques confidences dans un journal intime, une poésie très simple, naïve, qui voudrait laisser toute la place à notre imaginaire.l’ailleurs.
"Bruno Ruiz"